Sur tapis de course ou en plein air, le running nous fait du bien à l’intérieur comme à l’extérieur. Le coach nous explique pourquoi il faut absolument l’intégrer à notre programme fitness (cross training, CrossFit®, Pilates, aquagym…).
Action n° 1 : la course à pied aide à maigrir
Courir fait brûler des calories et favorise la perte de poids. Et pour cause, tout le corps se met en mouvement à l’occasion d’un running. Mollets, cuisses, fessiers, abdominaux et bras s’activent lors d’une course à pied et ce, quelle qu’en soit l’intensité. A ce titre, rien ne vaut le changement et l’alternance entre séances de jogging courtes et intenses et séances longues basées sur un travail de fond. Le résultat se fait généralement sentir à l’issue de quelques semaines. Le corps se tonifie, les muscles se galbent et se développent au détriment de la masse graisseuse qui diminue.
Action n° 2 : le jogging agit sur la densité osseuse
On entend souvent dire que les impacts seraient néfastes pour l’ossature. Et pourtant… en dehors de toute pathologie osseuse ou articulaire, le corps en a besoin pour se renforcer. Courir engendre des chocs répétés sur l’organisme qui répond en augmentant la densité des os et en renforçant les tendons, les ligaments et les articulations. Un vrai plus pour prévenir les problèmes de genoux ou de hanches. A condition de s’entraîner sur un sol ou sur un tapis capable d’absorber les chocs et de se munir de baskets de running adaptées ! En complément : le coach conseille de pratiquer la musculation pour ses effets bénéfiques sur le squelette. On fonce sur le plateau de son club de sport !
Action n° 3 : courir muscle le cœur
Souvenez-vous de votre dernier running. Le front ruisselant, le souffle haletant, vous sentiez votre cœur cogner contre votre poitrine. Cette pompe à sang chargée d’alimenter les muscles en oxygène subit un exercice de choix à l’occasion d’une course à pied. L’effort, maintenu dans le temps, stimule cet organe vital et le renforce, réduisant par là-même les risques d’attaque et d’hypertension artérielle. A pratiquer aussi : le biking (vélo indoor) pour son côté cardio.
Action n° 4 : le running soigne l’estime de soi
Il en faut du courage et de la pugnacité pour dépasser la sensation de malaise physique qui arrive après quelques minutes de course intensive. On a envie d’arrêter mais le mental permet de tenir et de surmonter la difficulté jusqu’au moment où une sensation de bien-être nous envahit. C’est ça tout le bonheur de la course à pied ! A la manière d’un cours de boxing ou de Bodypump™ qui challengent notre endurance, le running exige de tenir bon et de se dépasser. Un must pour se sentir fier de soi une fois la séance achevée !
Action n° 5 : la course dégomme le stress
Le running agirait comme un antidépresseur en permettant la sécrétion d’hormones du bonheur. D’ailleurs, son action sur le cerveau est reconnue et touche également la création de neurones, jouant ainsi sur la capacité de mémorisation. La bonne idée : pratiquer plusieurs fois par semaine et ne pas hésiter à multiplier les séances lors de caps personnels difficiles à affronter. Effet boost garanti !
Crédit photo : Alain Rico – Textes : Skom.
Auteur : Séverine Skom