Pourquoi pratiquer le fitness, le running ou la musculation le ventre vide ? Quels effets attendre de cette pratique ? Est-ce dangereux ? Les explications du coach.
Pratiquer une activité physique avant d’avoir mangé : les avantages
Plus confortable en matière d’organisation, plus efficace pour brûler des graisses, la pratique d’un sport à jeun a de plus en plus d’adeptes qui en apprécient :
1 – Le confort : quand on pratique le yoga au saut du lit ou le Bodybalance™ avant d’aller à son travail, faire l’impasse sur le petit-déjeuner s’avère confortable. On économise un temps précieux et, pour les adeptes de course sur tapis ou de RPM®, on s’affranchit des éventuels ballonnements qui suivent la prise alimentaire conjuguée à une activité physique rapprochée.
2 – La consommation accrue des graisses stockées : à jeun, le corps n’a d’autre choix que de puiser dans ses réserves de gras pour alimenter les muscles en action. Objectif : produire les efforts demandés malgré un manque de calories. Résultat : l’organisme modifie sa gestion de l’effort en adaptant son fonctionnement. Utile pour préparer une épreuve longue de type marathon !
Faire du sport avant le repas : les risques
Adeptes de sports doux (yoga, tai-chi, Qi-gong…), rassurez-vous, nulle contrainte n’interdit la pratique de votre discipline à jeun. En revanche, attention avec les entraînements plus intenses.
1 – Le risque d’hypoglycémie guette : notamment les personnes qui n‘ont pas l’habitude de réaliser des efforts longs ou gourmands en énergie.
2 – La prise de muscle est minorée : faute de nutriments et de protéines en quantité suffisante au moment de l’effort, l’effet galbant de l’effort musculaire disparaît pour laisser la place à la perte de gras.
3 – La déshydratation : être à jeun ne doit jamais rimer avec ne pas boire. On ne se prive donc pas d’eau, d’autant que la pratique du sport avant toute prise alimentaire entraîne une production de toxines accrue.
Comment bien s’entraîner à jeun
Pas de petit-déjeuner avant le training ? Qu’à cela ne tienne ! Rien n’interdisant de s’hydrater, on boit de l’eau avant, pendant et après la séance de fitness ou de musculation. Côté alimentation, on s’équipe d’une barre ou d’un gel énergétique voire d’un fruit sec pour prévenir tout malaise.
Enfin, on évite les efforts fractionnés, trop violents dans ce cas de figure, pour privilégier les circuits courts et les cours à intensité modérée.
Crédit photo : Freepik – Textes : Skom.
Auteur : Séverine Skom